La prostate est une glande sexuelle qui fait partie du système de reproduction, la production et le stockage du liquide séminal (vésicules séminales) servant de véhicule et d'aliment aux spermatozoïdes.
Située sous la vessie (où l'urine est stockée), entoure l'urètre, le tube par lequel se vide l'urine de la vessie et qui permet l'éjaculation ou sortie du sperme vers l'extérieur lors des rapports sexuels. Les maladies les plus fréquentes de la prostate sont :
- Hyperplasie bénigne de la prostate (adénome prostatique)
- Cancer de la prostate
- Prostatite aiguë et chronique.
Hyperplasie bénigne de la prostate (adénome prostatique).
C´est une tumeur bénigne de la prostate dans sa partie la plus proche de la zone de l'urètre. Ce processus est appelé hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), la dite hypertrophie de la prostate entourant le col de la vessie et de l'urètre ce qu’ il peut générer des symptômes dut à l´irritation du trigone de la vessie (dysurie, de la pollakiurie et urgenturie) comme il peut obturer le canal de l'urètre, ce qui provoque la vidange incomplète de la vessie (résidu vésical) et des stades plus avancés de rétention d'urine complète, nécessitant la mise en place d’une sonde vésicale.
Le diagnostic est fait par:
- Anamnèse clinique.
- Analyse (PSA-Culture d'urine) PCA -3 dans des cas particuliers
- Toucher rectal
- Débitmétrie
- Échographie urologique.
L'interprétation de ces 5 paramètres peut faire le diagnostic différentiel entre: le cancer de la prostate présumé, les infections des voies urinaires, la prostatite ou d´autres obstructions urinaire.
Le traitement de l'HBP dépend du degré d'inconfort pour le patient et l'existence de complications secondaires à l'obstruction de l'urine, comme une infection des voies urinaires, calculs de la vessie, du sang dans l'urine ou les processus de sténoses de l'urètre ou des diverticules de la vessie.
Traitement médical avec des alpha-bloquants ou les inhibiteurs de l'alpha-réductase est initié pour les patients ayant des symptômes qui touchent leurs qualité de vie.
Le traitement chirurgical est proposé quand le traitement pharmacologique, n est plus efficace ou bien en cas de complication secondaires á l´obstruction de l´urine. Il a comme objectif, éliminer ou détruire le tissu de la prostate hypertrophiée, coupable de compression et de l'obstruction de l'urètre, afin d'obtenir un large canal à la sortie de la vessie, ce qui permet la miction sans obstruction et satisfaisante.
La prostate fait partie de l’appareil génital masculin. Elle fabrique le liquide séminal – l’un des constituants du sperme - chargé de véhiculer les spermatozoïdes fabriqués par les testicules.
Cette glande, de la taille d'une châtaigne, se situe sous la vessie, en avant de l'ampoule rectale. Elle entoure le conduit de sortie de la vessie (appelé urètre) par lequel s’évacue l'urine ou le sperme.
L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)- également appelée adénome de la prostate ou hyperplasie bénigne de la prostate - touche en général les hommes de plus de 50 ans.
Elle se traduit par une augmentation du volume de la prostate, liée à un adénome (tumeur bénigne) qui se développe le plus souvent dans la partie située au contact de l'urètre, appelée zone de transition. L'adénome de la prostate n'est pas un cancer. C’est une maladie bénigne sans risque majeur pour l’individu, mais qui peut provoquer des troubles urinaires par la pression qui s’exerce sur l'urètre.
La chirurgie Coelioscopique urologique, considérée comme la troisième révolution en chirurgie après l’anesthésie et les antibiotiques, nous permet d'effectuer avec moins de morbidité et une plus grande précision presque toutes les interventions pratiquées en chirurgie ouverte.
Les avantages de la chirurgie Coelioscopique sont:
- Réduit la morbidité opératoire est la douleur
- Améliore la précision opératoire.
- Le séjour hospitalier est plus court
- Récupération rapide initiant vos activités quotidiennes en peu de temps.
La chirurgie Coelioscopique peut être utilisée dans les procédures suivantes:
- Néphrectomie radicale ou partielle
- Néphro-urétérectomie (Tractus urinaire Tm)
- Résection des kystes rénaux, et pyéloplastie
- Chirurgie rénale et urétérale de la lithiase rénale
- Chirurgie de l'incontinence urinaire chez la femme et prolapsus vaginal
- Lymphadénectomie pelvienne et rétropéritonéale
- Prostatectomie radicale
- Cystoprostatectomie radicale
- Surrénalectomie.
Certaines conditions du patient peuvent contre-indiquer ou entraver la chirurgie coelioscopique, tels que l'emphysème pulmonaire obstructif chronique et sévère, les chirurgies antérieures et l'obésité morbide entre autres.
Le cancer de prostate correspond à la survenue d’une dégénérescence maligne d’une partie des cellules glandulaires, avec formation d’une tumeur, le plus souvent de type adénocarcinome. Il est rare avant l’âge de 40 ans et se développe plus généralement chez les hommes âgés de plus de 65 ans.
Les causes de cancer de la prostate peuvent être génétiques (formes familiales). Certains facteurs liés au mode de vie (tabac, alcool, diététique) peuvent être évoqués. Le dépistage est recommandé à partir de 50 ans. Il repose sur un examen clinique avec un toucher rectal (examen au doigt protégé), réalisé par le médecin généraliste ou l’urologue et une prise de sang avec dosage du PSA (Antigène spécifique de prostate).
Il existe 4 stades d'évolution du cancer de la prostate selon la classification TNM, notamment :
Stade 1 (T1) : désigne une tumeur localisée au niveau de la prostate, chez un patient ne présentant habituellement pas ou peu de symptômes.
Stade 2 (T2) : reste lui aussi cantonné à la prostate, mais le médecin peut alors déceler une augmentation du volume prostatique, un durcissement, une anomalie au niveau de la consistance.
Stade 3 (T3) : le cancer s'étend au-delà de la prostate.
Stade 4 (T4) : correspond à une extension du cancer, une migration des cellules cancéreuses vers d'autres parties du corps telles que la vessie, le foie, les os ou encore les poumons. On parle alors de cancer de la prostate métastatique.
Différents types de traitements peuvent être proposés en fonction du stade de développement de la tumeur :
Traitement chirurgical : prostatectomie radicale : cette intervention qui consiste à retirer toute la glande prostatique peut se réaliser en chirurgie ouverte, en coelioscopie, ou avec l’aide d’un robot.
Elles sont généralement pratiquées pour les formes bien localisées et chez les patients avant 75 ans
Curiethérapie : Mise en place d’aiguilles radioactives dans la glande prostatique.
Réservée aux formes de cancer bien localisées à la prostate :
Radiothérapie externe : Généralement proposée chez les patients plus âgés ou dans les formes de tumeurs plus évoluées
Traitements médicaux : hormonothérapie, chimiothérapie peuvent être associés aux autres traitements en fonction de l’agressivité de la tumeur ou en cas de formes graves, étendues ou avec métastases
Suivi après traitement : il est indispensable afin de maintenir une bonne qualité de vie. Il repose sur un programme de consultations régulières chez le médecin généraliste et/ou l’urologue et/ou l’oncologue avec surveillance par prises de sang du taux de PSA et parfois surveillance par IRM et scanners