Le cancer de la vessie est le deuxième cancer urologique le plus fréquent après celui de la prostate.
Il survient principalement chez l’homme de plus de 60 ans.
Le tabagisme est le principal facteur de risque, suivi de l'exposition professionnelle à certaines substances chimiques (amines aromatiques).
Le symptôme le plus fréquent est l’hématurie, souvent indolore.
Des troubles urinaires irritatifs peuvent aussi être révélateurs (envies fréquentes, brûlures mictionnelles).
Le diagnostic repose sur l’analyse d’urines, la cystoscopie (visualisation directe de la vessie) et l'imagerie uro-scanner.
La majorité des cancers vésicaux sont des carcinomes urothéliaux.
Le traitement dépend du stade : résection transurétrale pour les tumeurs superficielles, suivie parfois d’instillations endovésicales (BCG, chimiothérapie).
Pour les cancers infiltrants, une cystectomie (ablation de la vessie) avec dérivation urinaire peut être nécessaire.
Des thérapies systémiques (chimiothérapie, immunothérapie) sont indiquées dans les formes avancées ou métastatiques.
Le cancer du rein représente environ 3% des cancers de l’adulte.
Le type histologique le plus fréquent est le carcinome à cellules rénales (85% des cas).
Il touche généralement les personnes âgées de 50 à 70 ans, avec une prédominance masculine.
Les principaux facteurs de risque incluent le tabagisme, l'obésité, l'hypertension artérielle et certaines maladies génétiques (syndrome de Von Hippel-Lindau).
Le cancer du rein est souvent découvert fortuitement lors d’imageries médicales pour d’autres raisons.
Cliniquement, il peut se manifester par une hématurie (sang dans les urines), des douleurs lombaires, ou une masse palpable.
Le diagnostic repose sur l’imagerie (échographie, scanner abdomino-pelvien) et parfois une IRM.
Le traitement principal est chirurgical : néphrectomie partielle ou totale selon la taille et la localisation de la tumeur.
Dans certains cas, notamment en présence de métastases, des thérapies ciblées et des immunothérapies sont utilisées.
La surveillance post-opératoire est importante pour détecter les récidives ou l’apparition de lésions secondaires.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme après 50 ans.
Un cancer "avancé" signifie qu’il s'est propagé localement (vésicules séminales, organes voisins) ou à distance (os, ganglions, foie).
Les symptômes peuvent être urinaires (gêne, faiblesse du jet, sang dans les urines) ou généraux (douleurs osseuses, fatigue, amaigrissement).
Le diagnostic repose sur le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate), l’examen clinique (toucher rectal), l’imagerie (IRM pelvienne, scintigraphie osseuse) et les biopsies prostatiques.
En cas de maladie localement avancée, le traitement associe souvent radiothérapie et hormonothérapie.
En présence de métastases, la prise en charge repose sur l’hormonothérapie pour bloquer la production de testostérone (androgènes).
De nouvelles molécules (hormonothérapies de nouvelle génération, chimiothérapies, thérapies ciblées) ont amélioré la survie des patients.
La prise en charge est aujourd'hui personnalisée selon l'agressivité du cancer, l'âge et l’état général du patient.
Le suivi est essentiel pour adapter les traitements selon l’évolution biologique (PSA) et clinique.